Haïti en deuil : Jusqu’à quand l’insécurité dictera-t-elle nos vies ?

Haïti, notre chère patrie, vient une fois de plus d’être frappée par un drame insoutenable. L’insécurité qui ronge notre pays depuis des années continue de semer le deuil et la désolation. Jusqu’à quand allons-nous rester spectateurs de cette descente aux enfers ?

Une tragédie de plus, un choc de trop. Des familles pleurent leurs proches arrachés par la violence aveugle des gangs, des citoyens vivent dans une peur constante, et pourtant, les réactions des autorités restent trop souvent insignifiantes, inefficaces.

Massacre de Kenscoff : Le destin tragique d’Eliana Thélémaque

Eliana Thélémaque, jeune mère frappée par l’horreur, a vu son nourrisson arraché à la vie de la manière la plus inhumaine qui soit. Le choc de cette atrocité l’a poussée à errer sans but pendant deux longues semaines avant d’être retrouvée, affaiblie, à Delmas 103. Transférée au commissariat de Pétion-Ville, elle a succombé à son traumatisme dans la nuit du 14 février. Son corps, après constat du juge de paix, a été remis à une entreprise funéraire. En suivant son fils dans la mort, Eliana devient un symbole de plus des vies brisées par l’insécurité. À quand la fin de cette situation ?

Où est l’État ?

Face à cette insécurité grandissante, une question demeure : que fait l’État haïtien pour protéger sa population ? Les forces de l’ordre sont-elles dépassées ? Quel est le plan du gouvernement pour désarmer ces groupes criminels qui sèment la terreur ? Pourquoi les promesses de rétablissement de la sécurité ne se traduisent-elles pas en actions concrètes et efficaces ?

Chaque jour qui passe, des vies innocentes sont perdues. L’état d’urgence est devenu la norme, et l’espoir de lendemains meilleurs semble s’effacer peu à peu. Mais devons-nous pour autant accepter cette situation comme une fatalité ?

Un cri du cœur pour Haïti

Ce drame, comme tant d’autres avant lui, ne doit pas être un simple fait divers. Il doit être le catalyseur d’une véritable prise de conscience nationale. Nous devons exiger des comptes, refuser de laisser nos rues à la merci des criminels, et surtout, faire entendre notre voix.

Aux autorités : combien de temps encore allez-vous rester inactifs ? Combien d’autres victimes faudra-t-il pour que des mesures réelles soient prises ?

Au peuple haïtien : nous ne pouvons pas rester silencieux. Nous devons nous mobiliser, dénoncer et exiger un changement profond. L’avenir de notre pays est en jeu.

Haïti pleure, Haïti souffre. Mais Haïti doit se relever. Il est temps que nous reprenions notre destin en main.

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