
Kash Patel, le directeur du FBI, a récemment ordonné à ses employés de ne pas répondre à un e-mail du Bureau de la gestion du personnel, qui demandait un compte rendu des réalisations de la semaine précédente. Cette demande faisait suite à une directive d’Elon Musk, qui prône une approche plus transparente et efficace de la gestion gouvernementale.
Toujours fidèle à sa vision de l’efficacité, Elon Musk a demandé que chaque employé du FBI soumette une liste concise de cinq réalisations hebdomadaires, un exercice qui, selon lui, ne prendrait pas plus de cinq minutes, comme il l’a précisé sur X.
Pam Bondi critique la gestion du DOJ
Pam Bondi, ancienne procureure générale de Floride, a apporté son soutien à l’initiative de Musk, dénonçant le gaspillage et la mauvaise gestion au sein du Département de la Justice. Elle insiste sur le fait que « la fraude et les abus doivent cesser » et plaide pour une révision complète des processus bureaucratiques.
Un tournant pour le service public ?
Ce face-à-face entre la vision de Musk et la bureaucratie fédérale n’en est qu’à ses débuts. Reste à voir si cette initiative aboutira à une réforme significative ou à une impasse idéologique.
Au cœur du débat, une question fondamentale se pose : l’administration publique peut-elle être gérée comme une entreprise, ou doit-elle suivre un modèle spécifique adapté à ses missions ?