Haïti : Une nouvelle commission pour la réinsertion des jeunes enrôlés dans les gangs

Port-au-Prince, 10 mars 2025 – Une troisième version de la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) a été officiellement installée ce lundi. Cette initiative, annoncée par la Primature, vise à lutter contre l’enrôlement des jeunes dans les gangs armés et à favoriser leur réintégration dans la société.

Cependant, aucune précision n’a été donnée quant à la composition de cette nouvelle structure. La mission principale de cette commission est de réinsérer les mineurs et les jeunes enrôlés dans les groupes armés, une problématique qui prend de l’ampleur face à la montée de l’insécurité en Haïti.

Une réponse urgente à la crise

Selon les informations communiquées par la Primature, la cérémonie d’installation a été dirigée par le ministre de l’Intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé, sous les directives du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Cette troisième version de la CNDDR aura pour principale tâche de créer une cellule dédiée à la réinsertion en urgence des jeunes impliqués dans les gangs.

L’objectif affiché est de leur permettre de retrouver leur place dans la société sans discrimination. Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à lutter contre l’expansion des groupes armés qui terrorisent plusieurs régions du pays.

Un défi de taille

La mise en place de cette nouvelle commission soulève cependant plusieurs interrogations. L’absence de détails sur les membres qui la composent et les moyens qui seront déployés pour assurer la réinsertion effective des jeunes laisse planer des doutes quant à son efficacité.

Alors que l’insécurité continue de s’aggraver en Haïti, cette initiative gouvernementale sera-t-elle en mesure d’apporter des solutions concrètes ? Seul le temps nous le dira.

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