Le président russe Vladimir Poutine s’est dit favorable à un cessez-le-feu en Ukraine, mais a émis plusieurs réserves et conditions. Il réagissait à une proposition de trêve de 30 jours acceptée par l’Ukraine après des discussions avec les États-Unis.

Volodymyr Zelensky a dénoncé une réponse “manipulatrice” de Poutine et appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie. En parallèle, les États-Unis ont renforcé les restrictions sur le pétrole, le gaz et le secteur bancaire russes.

Poutine a souligné que la trêve devait conduire à une paix durable et traiter les causes profondes du conflit. Il s’est interrogé sur la gestion de la trêve : “Servira-t-elle à l’Ukraine pour se réarmer et mobiliser de nouvelles troupes ? Qui contrôlera son application ?”

L’un des points de tension concerne la région russe de Koursk, où l’Ukraine aurait mené une incursion militaire en août dernier. Poutine affirme que les troupes ukrainiennes y sont encerclées et n’ont que deux options : “se rendre ou mourir.”

Zelensky estime que Moscou cherche à gagner du temps et que Poutine impose des conditions rendant toute avancée impossible. L’Ukraine souhaite un cessez-le-feu immédiat avant d’engager des négociations de paix, tandis que la Russie exige un accord global dès le départ.

Cette impasse complique la position de Donald Trump, qui souhaite une solution rapide au conflit. Il a déclaré espérer que la Russie “fera le bon choix” et accepté d’échanger avec Poutine sur la question.

Pendant ce temps, la guerre continue avec des frappes de drones des deux côtés, et les pertes humaines ne cessent d’augmenter. Depuis le début de l’invasion en février 2022, la Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien.