Un tribunal fédéral a annulé les licenciements massifs de milliers de fonctionnaires effectués sous l’administration Trump, ordonnant leur réintégration. Le juge William Alsup a estimé que les motifs avancés, notamment des “mauvaises performances”, servaient de prétexte pour contourner les obligations légales.

Ces licenciements, qui ont touché des dizaines de milliers d’employés en période d’essai, avaient été vivement contestés par des syndicats et des associations. Donald Trump, souhaitant réduire le poids de l’État fédéral, avait mis en place des mesures controversées, notamment en confiant à Elon Musk la direction d’une commission sur l’efficacité gouvernementale. Ces décisions avaient été dénoncées par l’opposition démocrate et les organisations syndicales.

Une coalition d’États dirigés par des démocrates a porté l’affaire en justice, dénonçant un démantèlement illégal du département de l’Éducation. Une plainte fédérale déposée au Massachusetts affirme que ces coupes budgétaires risquent d’entraîner une perte de financement pour les écoles publiques et de perturber la gestion des aides financières destinées aux études supérieures.

La procureure générale de l’État de New York, Letitia James, a condamné ces licenciements, les qualifiant de “scandaleux” et “irresponsables”, et a averti qu’ils mettaient en péril des services essentiels aux élèves et aux familles.