Migrants haïtiens menacés d’expulsion : l’administration Trump relance la machine à déportation

L’administration Trump, dans une reprise offensive de sa politique migratoire, a lancé une vaste opération de révocation du statut légal de nombreux migrants entrés aux États-Unis grâce aux programmes mis en place sous la présidence de Joe Biden. Ces migrants, pour la majorité originaires d’Amérique latine et des Caraïbes, notamment d’Haïti, reçoivent désormais des notifications officielles les informant de la fin de leur libération conditionnelle. Le délai fixé pour quitter le pays est extrêmement court : 7 jours.

Ces avis, envoyés par le Département de la Sécurité intérieure (DHS), avertissent clairement :

> « Si vous ne quittez pas les États-Unis immédiatement, vous serez soumis à des mesures d’application de la loi qui entraîneront votre expulsion des États-Unis – à moins que vous n’ayez obtenu une base légale pour rester ici ».



Dans cette situation préoccupante, le DHS invite les concernés à utiliser une nouvelle application, appelée CBP Home, permettant une auto-expulsion “volontaire”, autrement dit, à organiser eux-mêmes leur départ, via la même plateforme qui leur avait permis d’entrer sur le territoire américain.

Le message est limpide et sans équivoque :

> « Une fois de plus, le DHS met fin à votre libération conditionnelle. N’essayez pas de rester aux États-Unis : le gouvernement fédéral vous retrouvera. »

Cette vague d’expulsions touche une population déjà fragilisée, souvent en quête de sécurité et de meilleures conditions de vie. Pour beaucoup de migrants, cette annonce sonne comme une condamnation brutale, les forçant à abandonner travail, logement et stabilité pour replonger dans l’incertitude.

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