Dans un communiqué publié ce jour, Ronald Nocia, Directeur du Bureau de la Douane de Belladère, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui par le délégué du département du Centre. Ce dernier, dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, l’accuse d’avoir fait disparaître plusieurs conteneurs chargés d’armes et de munitions, introduits illégalement sur le territoire et entreposés à la Douane de Belladère. Il affirme également que M. Nocia aurait tenté de l’acheter en lui proposant 250 000 gourdes pour étouffer l’affaire.

Face à ces allégations, Ronald Nocia dément catégoriquement et les qualifie de « mensongères » et « fallacieuses », dénonçant une atteinte à sa réputation et à l’intégrité de son institution. Il réfute toute tentative de corruption et rejette l’accusation selon laquelle son chauffeur aurait été envoyé pour négocier avec le délégué, dénonçant une campagne de déstabilisation à son encontre.

Le Directeur rappelle par ailleurs les difficultés auxquelles il est confronté depuis sa prise de fonction à la tête de la douane de Belladère, restée longtemps fermée. Il évoque notamment les pressions exercées par des hommes politiques et des contrebandiers, allant jusqu’à saboter les infrastructures douanières pour faciliter l’entrée illégale de marchandises. Selon lui, ces actes de vandalisme illustrent les nombreux défis de la lutte contre la contrebande dans la région.

Déterminé à faire valoir ses droits, Ronald Nocia annonce avoir saisi ses conseillers juridiques afin d’engager des poursuites pour diffamation contre le délégué du Centre. Il a également alerté la Direction Générale de l’Administration des Douanes pour qu’une enquête approfondie soit menée par les autorités compétentes.

En conclusion, il insiste sur la gravité de ces accusations et leur impact non seulement sur sa personne, mais aussi sur l’image de l’institution douanière. Réaffirmant son engagement à lutter contre la contrebande, il appelle à la transparence et à la justice pour rétablir la vérité.

Cette affaire, qui mêle accusations et démentis, met en lumière les tensions politiques et les enjeux sécuritaires qui pèsent sur la région. Les résultats de l’enquête et les suites judiciaires seront scrutés de près par l’opinion publique.