L’ancien président américain Jimmy Carter s’est éteint ce dimanche 29 décembre 2024 à l’âge de 100 ans, dans son État natal de Géorgie. Hospitalisé depuis quelques jours, il avait récemment regagné son domicile pour y passer ses derniers instants entouré de ses proches.
Une vie marquée par l’humilité et le service public
Né le 1er octobre 1924 à Plains, une petite ville du sud de la Géorgie, James Earl Carter Jr. grandit au sein d’une famille de cultivateurs d’arachides. Diplômé de l’école navale d’Annapolis en 1946, il épouse Rosalynn Smith, avec qui il partage une union de plus de sept décennies.
Une carrière politique bâtie sur la persévérance
Jimmy Carter débute sa carrière politique sous l’étiquette démocrate. Après avoir servi deux mandats au Sénat de Géorgie, il devient gouverneur de l’État en 1970, après un premier échec en 1966. En 1974, il se lance dans la course à la présidence des États-Unis. Son image d’homme honnête, en contraste avec les scandales de l’époque, comme le Watergate, lui permet de remporter l’élection présidentielle de 1976 face à Gerald Ford.
Une présidence aux idéaux élevés
Devenu le 39e président des États-Unis le 20 janvier 1977, Carter se distingue par son style de gouvernance modeste et son engagement pour les droits humains. Il est notamment à l’origine des accords de Camp David en 1978, qui scellent un traité de paix historique entre Israël et l’Égypte.
Cependant, son mandat est également marqué par des défis, comme la crise des otages en Iran et des difficultés économiques intérieures, qui fragilisent sa popularité. Battu en 1980 par Ronald Reagan, il quitte la Maison-Blanche mais reste actif sur la scène internationale.
Un rôle de leader humanitaire
Après sa présidence, Jimmy Carter se consacre aux causes humanitaires et diplomatiques, notamment à travers le Carter Center. Son travail dans la lutte contre les maladies tropicales, la médiation des conflits et l’observation des élections démocratiques lui vaut le prix Nobel de la paix en 2002.
Un héritage indélébile
Jimmy Carter laisse derrière lui une empreinte durable en tant qu’homme d’État intègre, défenseur des droits humains et acteur de paix mondiale. Son décès marque la fin d’un chapitre remarquable de l’histoire américaine, symbolisant un dévouement inlassable au service public et à la justice sociale.
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