Lors du sommet sur la sécurité européenne à Londres, le 2 mars 2025, les dirigeants européens ont affiché leur unité face au conflit en Ukraine. Keir Starmer, Premier ministre britannique, a affirmé la volonté de l’Europe de « mettre fin aux combats », soulignant que cet effort nécessitait un soutien fort des États-Unis.

Une Europe unie derrière l’Ukraine

Réunis autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, des figures clés telles qu’Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Pedro Sanchez, Ursula von der Leyen et Mark Rutte ont réaffirmé leur engagement envers l’Ukraine. L’objectif : renforcer les capacités de défense européennes tout en poursuivant le soutien militaire à Kiev.

Ursula von der Leyen a insisté sur la nécessité d’« un bond en avant » en matière de défense, appelant à une augmentation massive et prolongée des investissements militaires pour assurer la sécurité du continent.

Vers un plan de paix négocié avec Trump et Poutine

Au-delà de l’aide militaire, l’Europe prépare un plan de cessez-le-feu à soumettre à Donald Trump, en vue de futures négociations avec Vladimir Poutine. Le Royaume-Uni s’engage à fournir à Zelensky des garanties sécuritaires, incluant une couverture aérienne et un éventuel soutien au sol.

Keir Starmer, un nouvel acteur sur l’échiquier mondial

Ce sommet marque un tournant pour Keir Starmer. Pour le Premier ministre britannique, il s’agissait d’un premier test diplomatique majeur depuis son élection. Son rôle de médiateur entre l’Europe et les États-Unis est scruté de près, certains doutant encore de sa capacité à s’imposer face aux poids lourds de la scène internationale.

Mais selon la presse britannique, Starmer a relevé le défi en incarnant une Europe unie et déterminée. L’avenir dira s’il pourra réellement peser sur les négociations à venir et sur l’issue du conflit.