Pendant que les enfants d’Haïti meurent de faim, pendant que les balles perdues fauchent des vies innocentes, pendant que le peuple, pieds nus et le ventre vide, lutte pour survivre, neuf conseillers présidentiels se partagent les richesses du pays, sans honte, sans remords.

Selon les révélations accablantes du RNDDH, chaque mois, ces messieurs et dames coûtent 93,5 millions de gourdes à l’État haïtien.
Des salaires dorés de 225 000 gourdes, des frais de “résidence secondaire” de 400 000 gourdes, des “cartes téléphoniques” à 500 000 gourdes, et même 4,5 millions de gourdes mystérieusement justifiés par des “frais d’intelligence”.
Jusqu’à 2,5 millions de gourdes de cartes de débit, 500 000 gourdes pour le conjoint(e), 925 000 gourdes pour se nourrir, pendant que le peuple mange des galettes de boue !

Cerise sur le gâteau de l’indécence : pour les fêtes de Pâques, chacun aurait reçu entre 3 et 5 millions de gourdes supplémentaires.
Tout cela, payé par le sang, la sueur et les larmes d’un peuple abandonné.

—

Où est le changement promis ?
Où est la mission de transition pour sauver Haïti ?

Le pays est livré aux gangs, les écoles ferment, les hôpitaux n’ont plus de médicaments, les familles dorment sous des tentes déchirées… Et pourtant, nos “sauveurs” vivent dans des villas climatisées, remplissent des réfrigérateurs pleins à craquer, pendant qu’ils signent des chèques en millions.

—

Ce n’est pas seulement un scandale financier. C’est une trahison.
Une insulte au sacrifice quotidien du peuple haïtien.

Le CPT, censé être le pont vers un avenir meilleur, n’est devenu qu’un nouveau visage de l’exploitation. Pendant que la majorité pleure ses morts, fuit les rafales, ou mendie de quoi manger, eux encaissent, festoient, s’enrichissent.

Haïti saigne. Eux, ils comptent leurs millions.

—

À quand la fin de cette mascarade ? À quand un vrai sursaut national pour reprendre Haïti des mains de ceux qui la pillent ?