
Port-au-Prince, 7 mai 2025 – Rédaction Haïti OSINT
Une nouvelle escalade militaire d’ampleur secoue l’Asie du Sud. Dans la nuit du 6 au 7 mai, l’Inde a lancé une série de frappes aériennes coordonnées sur des positions situées au Pakistan, en représailles à un attentat survenu le 22 avril dernier à Pahalgam, dans le Cachemire indien, ayant coûté la vie à 26 pèlerins hindous. L’opération militaire, baptisée Sindoor, a visé des infrastructures présentées comme des camps terroristes liés aux groupes islamistes Jaish-e-Mohammed et Lashkar-e-Taiba.
Le Pakistan a aussitôt dénoncé un “acte de guerre” et revendiqué l’abattage de cinq avions de chasse indiens, une affirmation non confirmée par New Delhi. Des échanges de tirs nourris ont également été signalés le long de la ligne de contrôle (LoC), faisant plusieurs victimes civiles de part et d’autre.
La riposte indienne intervient dans un contexte où les tensions indo-pakistanaises restent vives autour de la question du Cachemire, territoire disputé depuis 1947. Le conflit actuel pourrait représenter l’une des confrontations les plus dangereuses entre ces deux puissances nucléaires depuis la guerre de Kargil en 1999.
Réactions internationales et conséquences régionales
La communauté internationale, dont les États-Unis, la Chine, l’ONU et l’Union européenne, appelle à la désescalade. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé sa “vive préoccupation” face à une situation qu’il qualifie de “hautement explosive”.
Par ailleurs, la fermeture de l’espace aérien dans la région a provoqué l’annulation ou le détournement de plus de 500 vols, affectant les liaisons commerciales et humanitaires.
Un conflit à surveiller de près
Pour les analystes géopolitiques, cette recrudescence de violence pourrait avoir des répercussions à long terme sur la stabilité régionale et mondiale, surtout si les deux nations s’enfoncent dans une logique de confrontation directe.
Haïti OSINT continue de suivre la situation de près et fournira des mises à jour régulières à ses lecteurs.